Mes photos d'aujourd'hui,
Le cyprès chauve
Chauve car il perd ses épines l'hiver
Impressionnantes ses racines !
Ses racines aériennes lui permettent de respirer.
Mes photos d'aujourd'hui,
Le cyprès chauve
Chauve car il perd ses épines l'hiver
Impressionnantes ses racines !
Ses racines aériennes lui permettent de respirer.
Toujours fidèle à ses maîtres, pour les balades comme pour le travail et par tous les temps ( pluie, neige ) il mérite bien cette honorable retraite
retraite
du côté de Vielsam
Vieille demeure rénovée
Aujourd'hui, je suis allée me balader dans la campagne en longeant les haies avec l'intention de cueillir des mûres et... j'en ai trouvé.
A cause de la sécheresse, elles sont plutôt petites et plus rares.
Je vais faire quelques pots de confitures en ne me compliquant pas la tâche.
Avec confisuc" spécial gelées "
Lavez et égouttez les mûres.
Chauffez les mûres dans une casserole avec 15 cl d'eau. Avec le dos de l'écumoire pressez les mûres pendant 15 minutes.
Filtrez et récupérez le jus.
Mélangez 0,850 kg de jus ainsi obtenu avec 1 kg de Confisuc " spécial gelées ".
Portez sur feu vif en mélangeant. Maintenez à ébullition pendant 5 minutes. Le temps de cuisson commence à partir du moment où la gelée bouillonne fortement.
Remplissez vos pots à chaud et fermez-les.
Des crayons de couleurs, un simple taille crayon , de la colle ,un peu d'imagination et la magie de la composition opère.
Fournitures: du papier aquarelle (300g.), un crayon à papier ,une gomme , une boite d'aquarelle, un marqueur noir,des feutres fins, 2 pinceaux (n2 et n10), une paire de ciseaux , un taille crayon, des tailles de crayons multicolores, un tube de colle à bois rapide.
(cette colle devient translucide au séchage)
Mon premier ouvrage
Les explications sont dans un livre aux éditions Didier Carpentier, je peux vous en donner la référence si vous le souhaiter
Joséphine ( 1804 )
Marie- Antoinette ( 1780 )
ca, c'est une vrai détente pour moi
Quand ça me prend , je fais de la pâte à sel !...j'aime bien créer...
Quand je commence je ne sais pas encore quel personnage ou quel objet va apparaître. C'est encore un inconnu, c'est en travaillant que la naissance arrive .
Essayer c'est simple et amusant, voir recette et fabrication en image,
Les outils. La sorcière. Bécassine.. L'oie. Clémentine.
prêtes à sécher
c'est Clémentine et Julie
Augustine
Pourquoi manque-t-on d'institutrices maternelles ?
Un des gamins demande de l'aide à la maîtresse pour mettre ses bottes
Et, en effet, elles sont vraiment dures à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, poussé, tiré dans tous les sens, les bottes sont chaussées et le gamin lui dit: "elles sont à l'envers maîtresse".
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet, les bottes sont à l'envers.
Bref..., nouvelle galère pour les enlever, et elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds.
La mère les avait punis, grondés, discuté avec eux mais c'était peine perdue.
Le père, après avoir fait la même chose, dit à sa femme :
"Qu'est-ce que tu dirais si on demandait au curé de discipliner deux espiègles?"
Ils demandèrent donc au curé de discuter avec leurs enfants, mais il devait leur parler un à la fois.
Donc le plus jeune se présenta au presbytère le matin, le curé le fit asseoir et
immédiatement lança au jeune : "Où est Dieu? Aucune réponse.
Le curé répéta : "Tu connais le Bon Dieu ! Où est-il ?"
Toujours le silence. Le curé exaspéré par le silence du jeune lança cette fois-ci de sa grosse voix autoritaire :
"Pour la dernière fois, je te demande, où est Dieu ?"
Le jeune se leva, prit ses jambes à son cou et sans s'arrêter se sauva directement chez lui.
En arrivant, il prit son frère par le bras le tira jusque dans le garde-robe ferma la porte et
à bout de souffle lui dit: "On est dans la merde, ils ont perdu le Bon Dieu et ils pensent que c'est nous autres. "
Un couple décide de partir en vacances. Au dernier moment, la femme ne peut partir avec son mari. Il est donc décidé qu’il partirait le premier et sa femme, le lendemain. L’homme arrive comme prévu, il y a un ordinateur connecté a internet. Il décide alors d’envoyer un courrier à son épouse. Mais il se trompe en écrivant l’adresse e-mail. C’est ainsi qu’une veuve qui vient de rentrer des funérailles de son mari reçoit le message. A sa lecture, elle s’évanouit. Sur l’écran on peut lire :
A : mon épouse bien aimée
Sujet : je suis bien arrivé.
Tu seras certainement surprise de recevoir de mes nouvelles. Ici, ils ont des ordinateurs et tu peux envoyer des messages a ceux que tu aimes. Je viens d’arriver et j’ai vérifier que tout était prêt pour quand tu viendras me rejoindre, demain. J’ai hâte de te revoir. J’espère que ton voyage se passera aussi bien que s’est passé le mien.
P.S : Il n’est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements. Il fait une chaleur d’enfer ici.
La preuve que la terre se réchauffe
Un homme se fait bronzer nu sur la plage.
Fallait y penser !
Un mécanicien était en train d'enlever la tête d'un moteur d'une Harley quand un chirurgien cardiaque bien connu entre dans le garage.
Il attendait qu'on le serve quand le mécanicien lui crie depuis l'autre bout du garage: "Hey Doc, je peux vous poser une question?"
Un peu surpris, le chirurgien va voir le mécanicien qui travaillait sur la Harley. Le mécanicien se lève, s'essuie les mains sur une guenille et lui demande: "Regardez cette machine, Doc. J'ai ouvert son coeur, j'ai enlevé les valves, je les ai arrangées, je les ai remises en place et quand j'ai eu terminé, tout fonctionnait comme neuf. Alors comment ça se fait que j'ai un aussi petit salaire et que vous soyez aussi riche alors que nous faisons pratiquement le même travail?"
Le chirurgien sourit et murmure à l'oreille du mécanicien:
Essayez de faire tout ça pendant que la machine est en marche !
Quelques heures plus tard, le québécois réveille le français et lui dit :
* Regarde dans le ciel et dis-moi ce que tu vois.
* Des millions d'étoiles !
* Et qu'est-ce que ça veut dire, selon toi ?
Le francais interprète la question un instant et dit :
* Bien, astronomiquement parlant, cela veut dire qu'il y a des millions de
Astrologiquement, cela me dit que Saturne est en Verseau.
Pour l'heure, je dirais qu'il est quatre heures du matin.
Théologiquement parlant, il est évident que Dieu est tout puissant que nous sommes petits et faibles.
Météorologiquement, il semblerait qu'il fera très beau demain.
Après s'être fait dévisager par le québécois pendant quelques minutes,
* Quoi, qu'est-ce que j'ai dit de mal ?
* Gros sans génie ! Ça veut simplement dire qu'on s'est fait piquer la tente !
Il était une fois un vieil homme, assis à la porte d'une ville.
Un jeune homme s'approche de lui :
- " Je ne suis pas d'ici, je viens de loin ; dis moi, vieil homme, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? "
Au lieu de lui répondre, le vieillard lui renvoie la question :
- " Et dans la ville d'où tu viens, comment les gens étaient-ils donc ? "
Le jeune homme aussitôt, plein de hargne :
- " Egoïstes et méchants, au point qu'il m'était impossible de les supporter plus longtemps ! C'est pourquoi j'ai préféré partir ! "
Le vieillard répond :
- " Mon pauvre ami, je te conseille de passer ton chemin: les gens d'ici sont tout aussi méchants et tout aussi égoïstes ! "
Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approche du même vieillard :
- " Salut, ô toi qui es couronné d'ans ! Je débarque en ces lieux ; dis-moi, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? "
Et le vieil homme de le questionner à son tour :
- " Dis-moi d'abord, là d'où tu viens, comment les gens étaient-ils ? "
Le jeune homme, dans un grand élan :
- " Honnêtes, bons et accueillants ! Je n'avais que des amis; oh que j'ai eu de peine à les quitter ! "
Le vieillard répond :
- " Eh bien, ici également, tu ne trouveras que des gens honnêtes, accueillants et pleins de bonté. "
Un marchand faisait boire ses chameaux non loin de là, et il avait tout entendu :
- " Comment est-il possible, ô vieil homme que je prenais pour un sage, de donner, à la même question, deux réponses aussi diamétralement opposées ? Serait-ce un poisson d'avril? "
- " Mon fils, déclara le vieil homme, chacun porte en son coeur son propre univers et le retrouvera en tous lieux. Ouvre ton coeur, et ton regard sur les autres et le monde sera changé."
Au fond du vieux refuge, dans une niche en bois,
Depuis deux ans je purge, d'avoir trop cru en toi.
Tous les jours je t'attends, certain que tu viendras,
Tous les soirs je m'endors, sans que tu ne sois là.
Pourtant je suis certain, je te reconnaîtrai,
Viens me tendre une main, je te la lécherai.
Tu te souviens très bien, quand je sautais sur toi,
Que tu me caressais, que je dansais de joie.
Que c'est il donc passé, pour que ce 16 juin,
Heureux que tu étais, je me rappelle bien,
Tu sifflais, tu chantais, en bouclant les valises,
Que tu m'aies attaché, là, devant cette église.
Je ne peux pas comprendre, et ne croirai jamais,
Que toi qui fus si tendre, tu sois aussi mauvais.
Peut-être es-tu très loin, dans un autre pays,
Mais quand tu reviendras, moi j'aurai trop vieilli.
Ton absence me pèse, et les jours sont si longs,
Mon corps s'épuise, et mon cœur se morfond.
Je n'ai plus goût à rien, et je deviens si laid,
Que personne, jamais, ne voudra m'adopter.
Mais moi je ne veux pas, que l'on me trouve un maître,
Je montre bien mes dents, et je prends un air traître,
Envers qui veut me prendre, ou bien me caresser,
Pour toutes illusions, enfin leur enlever.
Car c'est toi que j'attends, prêt à te pardonner,
A te combler de joie, du mieux que je pourrai,
Et je suis sûr, tu vois, qu'ensemble nous saurions,
Vivre des jours heureux, en réconciliation.
Pour cela, je suis prêt, à faire de gros efforts,
A rester près de toi, à veiller quand tu dors,
Et à me contenter, même si j'ai très faim,
D'un vulgaire petit os, et d'un morceau de pain.
Je n'ai jamais rien dit, lorsque tu m'as frappé,
Sans aucune raison, quand tu étais énervé,
Tu avais tous les droits, j'étais à ton service,
Je t'aimais sans compter, j'acceptais tous tes vices.
Tu m'as mis à la chaîne, ou tu m'as enfermé,
Tu m'as laissé des jours, sans boire et sans manger,
J'ai dormi bien souvent, dans ma niche sans toit,
Paralysé, raidi, tellement j'avais froid.
Pourtant, si tu reviens, nous partirons ensemble,
Nous franchirons en chœur, la porte qui ressemble,
A celle d'une prison, que je ne veux plus voir,
Et dans laquelle, hélas, j'ai broyé tant de noir.
Voilà, mon rêve se termine, car je vois le gardien,
Puis l'infirmière, et le vétérinaire plus loin,
Ils entrent dans l'enclos, et leurs visages blêmes,
En disent long pour nous, sur ce qu'ils nous amènent.
Je suis heureux, tu vois, car dans quelques instants,
Je vais tout oublier, et, comme il y a deux ans,
Je m'endormais sur toi, mon cher et grand ami,
Je dormirai toujours, grâce à …l'euthanasie.
Et s'il t'arrive un jour, de repenser à moi,
Ne verse pas de larmes, ne te prends pas d'émoi,
Pour toi, j'étais " qu'un chien ", tu préférais la mer,
Tu l'aurais su avant, j'aurai payé moins cher.
A vous tous les humains, j'adresse une prière,
Me tuer tout petit, aurait peiné ma mère,
Mais il eut mieux valu, pour moi, cette manière,
Et vous n'auriez pas eu, aujourd'hui, à le faire.
texte brigitte bardot
Les lits étaient rebondis par les matelas et couettes garnies de plumes d’oies, de gros draps de cotons, couverture recouverte d’un couvre pied de laine uni d’un côté, cretonne fleurie de l’autre…traversin et deux gros oreillers !
Quand on faisait le lit nous devions battre avec le bâton « de lit » la couette pour la remodeler.
L’été nous profitions de belles journées pour aérer les couettes et matelas afin de leur redonner du volume.
Ca faisait chaud et haut, c’est pour ça qu’on disait : on va monter au lit.
La toilette
Le dimanche matin c’était la grande toilette dans la bassine.
Cette espèce de louche "appelée godet" servait à prendre de l’eau qui sortait par sa queue ; une fois remplie c’était comme un robinet. L’eau s’écoulait sur le pavé légèrement pentu vers l’extérieur… Papa ne se rasait pas tous les jours, juste avant de se changer quand il avait une course à faire, soit une réunion du conseil municipal ou la livraison de sa récolte à "Le maraîcher sarthois" il choisissait l’heure la plus lumineuse du jour devant un petit miroir accroché à une pointe entre la porte et la fenêtre ou en dessus de l’évier en ciment.
Il fallait prévoir de mettre de l’eau à chauffer soit au bain marie de la cuisinière à bois, soit dans la marmite.
Puis il affûtait longuement sur un cuir à double face, son coupe- choux. Puis après avoir enduit de savon Gibbs son menton plus rude qu’un blaireau, il commencait un grattage en règle… je me souviens du crissement du rasoir.
Ensuite la toilette était vite expédiée avec un coin de serviette mouillée dans une cuvette en émaillée ou galvanisée et du savon de Marseille, c’était pour toute la famille pareille, nous ne connaissions pas les gants de toilette.
Selon le vent
Je me souviens des cloches des églises! nous les entendions au loin dans le calme de la campagne, selon le sens du vent nous entendions Allonnes, Pruillé le chétif, st Georges du plain ou du bois, Rouillon et tout le Mans
Le dimanche et fêtes elles sonnaient presque toutes en même temps, il y avait messe partout.
Elles sonnaient les évènements heureux baptêmes, mariages ou le glas pour annoncer qu'un paroissien était parti pour l'au delà.
Matin, midi et soir c'était pour l'angélus (prière ). Pour nous en fin de journée, ça voulait dire qu'il était 7h: les montres et horloges étaient souvent réglées en fonction des angélus*
Les cloches étaient sonnées par le sacristain, un enfant de coeur ou une bonne âme de la commune.
Les cloches des églises paroissiales avaient un language et jouaient un rôle important dans nos vies.
texte en sarthois
Des petits pois Des menteries ça ? non, pour sûr, embobiner les gens, c'est point mon habitude à moi. Vous connaissez tous le gars Guste, bordéger à la petite lande. L'autre soir, son gars, vla t'y pas qu'y lui dit en rentrant de l'école: - Le maître d'école, y m'a dit que c'est point des sapins qu'y a par chez nous, c'est des pins, même il nous a appelé ça des pins maritimes. Entendre une pareille affaire, le gars Guste s'est monté la tête d'un coup. La mine y a drugi pour de bon . - En v'là une devinée. Les pins c'est dans c' te forêt. C'est point personne qui va veni nous apprendre si y a des sapins à st-mars. Je suis venu au monde ici, les sapinettes tombant pour ainsi dire dans la marmite par la cheminée. Et j'ai gardé mes vaches dans ces landes de Rhonne, a mangeaient de la pivardaine et des sapinettes et elles avaient même plus de lait dans les cornes que dans le pé. Avoir son père si affoné, gars Gène a cru bon de faire comme les fouquiets: changer de branche. Le maître d'école , y m'a dit aussi que les pois que tu m'as donné pour la leçon , c'est point des pois. - De què? Que mes pois c'est point des pois ? Et pi què encore ? -Eh ben!... Que tes pois y s'appelant des haricots. Le gars Gène, il a ben cru qu'il allait se faire piaquer la goule, son père y poussait les yeux à sa rencontre. -Les pois ne seraient pas des pois ! pourtant pour faire maître d'école, faut point être bourri. Faut même être ben esprité. N'empêche, je le défie de trouver dans le canton un jardinier qu'appelle plus les pois les pois. Et, même, n'importe quel jardinier y dirait à ton maître d'école, qu'y a deux sortes de pois: les pois de pied ou à rames et les pois ronds, c'est point pareil en tout . Mais c'est des pois tout de même.
Depuis ma petite enfance j'au vu des chats autour de moi, à la sortie de l'étable ils étaient au rendez vous, ils connaissaient les habitudes et attendaient patiemment que la traite soit faite pour avoir du lait nous leur en donnions de grandes assiettes.
Ah les minets, ils aiment tremper leur menton dans la mousse de lait tiède.
L'hiver ils rentraient pour se réchauffer près de la cheminée.
Chats de mon enfance, petit peuple silencieux et doux ( mes complices ) quand ils le pouvaient ils venaient dormir avec moi.
Ponpon, chat abandonné que nous avions recueilli, lui était spécialiste de la pêche aux poissons dans l'auge, il était très adroit: un coup de patte = 1 poisson.
Mistinguet! Elle...chassait les lapins,
Un jour une bosse sous une couverture ? Minette avait choisi cet endroit pour faire ses petits.
Et depuis que j'ai un numérique, chaque chat que je rencontre = 1 photo.
En voici quelques une.
Heureux, c'est Poupouf... :-)) un adorable Maine Coon .
Pitié !... Minet abandonné dans la nature .
Il semble enfin avoir trouvé un bon refuge .
Je fais remarquer au passage que sa chaise en chêne a été confectionnée par ses maîtres l'assise est de la ficelle dont se servent les agriculteurs pour ficeler les bottes de paille , il a l'air de bien s'en accommoder.
Pour les lapins, nous allions ramasser de l'herbe aidé d'une faucille!...pas facile car c'était une faucille de droitier.
De l'herbe ! Mais pas n'importe qu'elles herbes: pas d'herbes mouillées.Surtout pas de trèfle qui les faisait gonfler, pas d'herbes trop tendre qui leur donnait la diarrhée, pas de mourron rouge qui les empoisonnait . Bien triste sort, pauvre lapin qu'on assommait d'un coup de gourdin, puis que l'on pendait par une patteet puis deux pour leur arracher un oeil, le sang giclait dans un bol ou nous avions pris soin de mettre du vinaigre, ce sang était utilisé pour faire un civet. Avec un couteau on entaillait le pourtour des pattes et l'on tirait la fourrure jusqu'à la queue, ainsi déshabillé, la peau était retournée puis bourrée de pailles ou tendue sur une baguette de coudre que nous ramassions dans la haie.
Je me souviens du gars R'né, pauvre homme ! qu'il a dû souffrir ... Il était imprégné de suint et de graisse. Nos chiens ne l'aimaient pas, ils étaient hargneux et quelquefois la chaîne cassait. Il lui arrivait de faire la sieste dans un fossé
Il passait à vélo et chargé comme un âne , il criait ! Vous avez quelquechose la maîtresse ? Si c'était un lapin blanc, la peau était plus chère, il repartait en criant : peaux de lapins ,peaux , chiffons , peaux.
J'ai vu mon père... mettre des peaux de lapins retournées, le poil à l'intérieur, attachées au guidon de son vélo pour se protéger du froid .
http://www.france-adot.org/index.php
A méditer
Un jour, un médecin constatera que mon cerveau a cessé de fonctionner et qu'irrémédiablement ma vie s'est
arrêtée.
Quand cela arrivera, voici mon testament
- Donnez mes reins à celui ou celle qui jour après jour, semaine après semaine va devoir pour vivre être contraint (e) d'être dialysé (e) via une
machine .
- Donner ma vue à une personne qui n'a jamais regardé le soleil se lever, n'a jamais pu
voir le sourire d'un enfant ...
- Donner mon coeur à une personne à qui le sien n'a jamais procuré que des souffrances
- Donner ce qui il y a de meilleur afin de redonner vie à quelques personnes dans
le besoin
- Brûler ce qui
reste de moi et disperser mes cendres afin qu'elles fertilisent notre terre et y fassent pousser des fleurs magnifiques.
- Si vous enterrez quelquechose, que ce soit mes fautes, mes faiblesses et tout ce que j'ai
fait de mal vis à vis de mes semblables.